Tourisme culturel, traditionnel et historique
- 21 juillet 2020
- Histoire
Le tourisme culturel (curiosités locales : le Festival des Arts et Culture Idaasha, Mahi-houindo, spécialité culinaire par exemple), se pratique notamment à…
Read More
Le Bénin, en procédant à la signature de la Convention sur la Diversité Biologique le 13 juin 1992 et la ratification de l’accord y afférent, le 30 juin 1994. Il a donné la preuve de son engagement, aux côtés de la communauté internationale, à renforcer la convention et la gestion durable de la diversité biologique. En 1996, le Bénin a élaboré une politique nationale du tourisme.
Avec l’avènement de la décentralisation en 2002, les communes ont élaboré leur Plan de Développement Communal (PDC) avec la prise en compte du développement touristique pour certaines d’entre elles (PSDE, 2013-2023).
A la table ronde nationale sur l’écotourisme en janvier 2007, le Bénin a lancé un processus volontaire et engagé sur le développement de l’écotourisme qui a suivi son cours depuis lors en dépit de nombreux aléas (PSDE, 2013-2023).
L’OMT (2005), définit l’écotourisme comme un voyage responsable dans les espaces naturels, qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales. C’est aussi un voyage sur le plan environnemental et une visite de milieux naturels relativement peu perturbés dans le but d’apprécier la nature, ainsi que toute manifestation culturelle passée et présente observable de ces milieux ; encourageant la conservation, ayant un impact négatif très limité et s’appuyant sur une participation active des populations locales dans l’objectif de générer des avantages (UICN, 1996).
Pour renforcer cette définition, l’écotourisme et les randonnées pédestres sont centrés sur la découverte de la nature de la vaste plaine de savane arbustive et arborée d’où émergent quelques collines de Dassa-Zoumè et les marches sur celles-ci pour s’immerger dans son univers.
A l’issue des investigations sur le terrain, j’ai constaté que la commune de Dassa-Zoumè regorge d’une multitude de sites écotouristiques allant du cours d’eau Zou en passant par la zone des forêts et des collines jusqu’au fleuve Ouémé. Il se pratique essentiellement deux types d’écotourisme à Dassa-Zoumè : l’écotourisme communautaire et l’écotourisme solidaire.
Enfin, le circuit «aventure» avec randonnée trekking sur les collines et les randonnées pédestres en forêt et sur les collines viennent compléter cette offre. Les touristes vont découvrir les crevasses qui servaient à moudre la farine. D’autres à la chasse des images poignantes puis certains pour la balade de santé et de contemplation du paysage. C’est un exemple palpable des touristes français en randonnées pédestres sur la colline ‘’Nankpan’’ à Camaté
Le «tourisme vert» dans le sens de «tourisme écologique» (c’est-à-dire un tourisme en groupes restreints sur les thématiques écologiques) comme le cas des sorties pédagogiques des étudiants de la CBG de Dassa-Zoumè ou ceux des étudiants du Département de la Géographie et Aménagement du Territoire de l’Université d’Abomey-Calavi est le centre de l’offre de ce pôle.
Join The Discussion