L’Ecotourisme et les randonnées pédestres
- 21 juillet 2020
- Histoire
Le Bénin, en procédant à la signature de la Convention sur la Diversité Biologique le 13 juin 1992 et la ratification de…
Read MoreC’est l’ultime phase du processus de patrimonialisation. Elle représente une sorte de consécration économique pour les efforts fournis lors des étapes précédentes. Son déclenchement n’est pas automatique ; parfois, le mouvement patrimonial qui la précède ne suffit pas à son déclic. Cependant, plusieurs questions peuvent être posées sur les conditions de la mise en marché des objets patrimoniaux (Idir, 2013). Les activités qui découlent de la valorisation marchande sont multiples et variées, Landel (2004) les a classées en quatre catégories : les activités de restauration, de réaffectation, de mise en réseau et de location ou de vente. Le Festival des Arts et Cultures Idaasha (FACI) est un outil de valorisation du patrimoine culturel et de brassage interculturel, il comporte quatre (4) dimensions à savoir :
L’objectif principal reste et demeure la promotion des arts et culture Idaasha comme outils touristiques majeurs au service du développement des localités Idààsha des deux communes sœurs (Dassa-Zoumè et Glazoué). Le FACI Àsha ìbíle donne l’occasion de brassage intracommunautaire à travers l’apprentissage, la connaissance, la maîtrise des us et coutumes Idàààsha, afin d’assurer leur pérennisation. C’est aussi une opportunité qui est offerte aux cadres, étudiants et écoliers de venir tout au moins une fois l’an se ressourcer afin de ne pas s’acculturer. L’ouverture du secteur touristique à l’investissement privé a permis la naissance de l’entreprenariat local dans le tourisme. Ce festival est une plaque tournante entre la commune de Glazoué et celle de la commune de Dassa-Zoumè. Le pèlerinage d’Arigbo de Dassa-Zoumè et celui de Gomè dans la commune de Glazoué sont autant d’atouts pour l’attractivité des sites et lieux touristiques des deux communes. Ce secteur dans les communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué est constitué d’acteurs qui ne sont pas des professionnels du tourisme, attirés par le caractère lucratif de l’activité. Il comporte des investisseurs locaux, des religieux et quelques émigrés de France, généralement, en mutation d’activité. Ces acteurs ont construit des hôtels de petits et moyens standings (à l’image de JECO-Hôte là Dassa et de Béthel Motel à Glazoué) sous forme de PME, situés en majorité auprès des ressources touristiques mobilisées dans leur activité, à savoir la Grotte Mariale, la cours royale et les paysages environnants (la zone urbaine abrite plus de 98 % de ces hôtels, se greffant à la colline Oké-égnité).
C’est super bien